GABON-OHADA L’affirmation du Gabon et le respect de ses engagements relevés
Le lundi 30 juin 2025, en fin d’après-midi, Dr. Séraphin Akure-Davain, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains, s’est entretenu avec le Pr.Mayatta Ndiaye MBAYE, Secrétaire permanent de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).Le fonctionnement et l’organisation, les prochaines échéances, la collaboration devant exister pour le renforcement des capacités, l’amélioration du climat des affaires et la consolidation du fonctionnement des institutions Ohada étaient au centre des discussions.
L’audience accordée par le Ministre gabonais de la Justice au Secrétaire permanent de l’Ohada, s’inscrivait dans le cadre d’une tradition bien connue. L’organisation dont je suis le Secrétaire permanent est venue s’enquérir des orientations du nouveau membre du gouvernement gabonais de la justice et lui présenter l’état de fonctionnement des institutions de l’OHADA non sans omettre de recueillir les conseils et parfaire notre collaboration, a-t-il précisé.
Pr. Mayatta Ndiaye MBAYE a relevé que le renforcement de l’affirmation du Gabon en tant que membre fondateur de l’organisation, à travers ses engagements pris et respectés valorise le modèle gabonais comme étant un exemple que les autres pays membres devraient suivre.
Les deux personnalités sont revenues à cette occasion, sur le fonctionnement et l’organisation, les prochaines échéances, la collaboration devant exister pour le renforcement des capacités, l’amélioration du climat des affaires et la consolidation du fonctionnement des institutions Ohada.
Dr. Akure-Davain a donné des orientations claires à son hôte du jour, gage d’une meilleure affirmation de l’organisation pilote de l’amélioration du climat des affaires dans les 17 Etats membres que compte l’Ohada. Tout comme il s’est réjoui de l’intérêt que porte le Gouvernement Gabonais à l’organisation dont il est des pays membres fondateurs.
La collaboration en ce qui concerne le fonctionnement des institutions est parfaite. Les parties s’accordent à travailler pour activer les leviers, notamment l’institut du commerce et du crédit mobilier dont les fichiers local et national devraient être interconnectés avec le fichier régional pour renforcer la transparence la visibilité de l’activité économique et surtout d’accompagner l’Etat dans sa volonté de rechercher les ressources pour faire face à sa mission de service public.
Il a dit espérer que les opérateurs économiques vont suivre et que l’économie informelle va reculer. Qu’ils vont devenir de véritables contribuables, que l’Etat va accompagner le secteur privé à mieux se valoriser et à mieux compétir sur le plan international.