Paul-Marie GONDJOUT porté à la tête de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre les Traites des Personnes

Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul Marie GONDJOUT a été installé à la tête de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre les Traites des Personnes par le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Raymond NDONG SIMA le mardi 17 décembre 2024 à la Primature.

« Nous avons été installés ce matin par le Premier Ministre. A la fin de cette semaine, nous tiendrons la première réunion de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre les Traites des Personnes » s’est félicité le Ministre de la Justice tout en rappelant l’impact pour notre pays de la mise en place de cette commission qui « nous permet de sortir de la liste noire des états qui connaissent ce genre de problèmes ».

 Le Membre du Gouvernement de la Transition sera chargé de coordonner les actions des différentes parties prenantes tant au niveau gouvernemental qu’au sein de la société civile ; d’élaborer les politiques, stratégies et programmes visant à prévenir la traite des personnes, à protéger les victimes et à poursuivre les auteurs de ces crimes.

« Les textes ont été pris, des actions ont été menées. Nous allons faire dans la pédagogie et en même temps dans la sanction à chaque fois que nous serons confrontés à ce genre de cas. Les services de l’état sont à pieds-d ’œuvre » a rassuré le membre du gouvernement.

Créée lors du conseil des ministres du 23 février 2024, la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre les Traites des Personnes est mise en place sur la base d’un décret du Président de la République. Elle est un outil qui renforce la protection des droits humains et reflète l’engagement du gouvernement à lutter contre la traite des personnes en mettant en place des mécanismes pour la prévenir et la combattre.  

La traite des personnes est définie par les Nations Unies comme étant une exploitation de l’être humain à des fins commerciales et comprend aussi bien l’exploitation sexuelle, les services forcés, l’esclavage que la servitude et le prélèvement des organes. Pour s’opposer à ces différentes formes de traites, le ministère de la Justice avait proposé la création d’une commission nationale de prévention et de lutte contre la traite des personnes.

Le Gabon réaffirme ainsi son engagement dans la lutte contre les droits humains et envoie ainsi un signal fort en vue de l’éradication dudit fléau.