Le Gabon, le Japon et le PNUD signent un partenariat pour une justice plus responsable
Ce projet, financé par le Japon avec l’appui technique du PNUD, est d’une valeur de trois cent trente un millions de yens, soit plus d’un milliard de F CFA, en faveur de trois secteurs à savoir aménagement d’infrastructures de l’Ecole national de la magistrature (ENM), le renforcement des capacités de l’administration judiciaire, notamment par la digitalisation des procédures judiciaires et l’amélioration de l’accès à la justice des personnes vulnérables à travers les campagnes d’information et de sensibilisation dans tout le pays.
« Ce partenariat, Gabon, Japon et les Nations-Unies, va promouvoir des institutions plus fortes et inclusives pour un Gabon nouveau où la justice est accessible à tous et digne de confiance », a indiqué Francis James, représentant résident du PNUD au Gabon.
Un discours soutenu par l’ambassadeur du Japon au Gabon, S.E Shuji Noguchi, qui s’est dit rassuré des résultats de ce projet.
« Je suis rassuré sur les résultats significatifs du projet, car le PNUD qui est un meilleur partenaire des organisations onusiennes du Japon dans la communauté internationale et qui possède beaucoup d’expertises dans le domaine de la transition économique, s’assure de la bonne exécution du projet », a-t-il signifié d’un ton rassurant.
Le ministre de la Justice, hôte de la cérémonie, Paul-Marie Gondjout, n’a pas manqué, pour sa part, de remercier les donateurs qui accompagnent le pays dans la bonne marche de la restauration des institutions.
« Notre présence, ce jour, rentre pleinement dans le cadre de la restauration des institutions et surtout de la dignité de la justice. C’est un processus que nous avons débuté avec la tenue du symposium de novembre dernier. La signature de cette aide va nous permettre de réaliser ce que nous voulons pour la justice de notre pays. Nous vous remercions pour cet accompagnement et nous allons nous mettre au travail », s’est réjoui le ministre de la Justice, Paul-Marie Gondjout.
La cérémonie a été rehaussée par la présence du vice-Premier ministre, Alexandre Barro Chambrier et du ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué Mintsa.