Journée nationale des Droits de l’Homme : Le corps social invité à s’impliquer
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et Chargé des Droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, a lu une allocution à l’occasion de la Journée nationale des droits de l’Homme célébrée le 30 mai 2021 sous le thème: “Le renforcement des capacités en droits humains des institutions représentatives et délibérantes“. Elle a relevé la nécessité de voir s’investir pleinement tous les acteurs impliqués dans la défense et la promotion des Droits de l’Homme au Gabon.
Le Gabon a commémoré le 30 mai 2021 la Journée nationale des Droits de l’Homme, qui rappelle la libération de deux cent (200) esclaves en provenance de Loango le 30 mai 1946, au large des côtes de notre pays.
Selon Erlyne Antonela Ndembet Damas, cette date est le symbole de notre quête et de notre combat pour une garantie effective au bénéfice de l’ensemble de nos citoyens, des droits et des libertés reconnus à tous par la Constitution et par les instruments internationaux des droits de l’Homme auxquels le Gabon est partie.
Occasion donnée au Garde des Sceaux de la République Gabonaise de relever la nécessité, aux yeux du Gouvernement, de voir tous les acteurs impliqués dans la défense et la promotion des Droits de l’Homme, s’investir pleinement dans cette mission.
Une ambition pour laquelle le Gouvernement s’est donné tous les rudiments. En effet, le thème choisi, “Le renforcement des capacités en droits humains des institutions représentatives et délibérantes“, témoigne de cette volonté de voir participer, de manière active à toutes les actions et à toutes les initiatives mises en place dans le but de renforcer la jouissance par chacun et par tous des droits et libertés fondamentales, a-t-elle affirmé.
‘’Sans l’implication de tous, notre combat pour des droits effectifs ne donnera pas les résultats escomptés’’, a-t-elle précisé. Cette implication est importante vu que le Gabon a été récemment porté au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Une position qui oblige le pays de présenter avant la fin de cette année, les rapports de mise en œuvre d’un certain nombre d’instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs aux Droits de l’Homme.
Cette réalité commande en effet que le Gabon soit exemplaire dans la garantie effective et la protection des droits de tous nos concitoyens. C’est l’engagement ferme du président de la République et c’est la responsabilité du Gouvernement Gabonais. Un défi qui doit être mené avec l’ensemble du corps social et l’appui de toutes les institutions, qu’elles soient politiques, judiciaires, parajudiciaires et de la société civile, a précisé le membre du gouvernement.
Elle est revenue, dans son allocution, sur la nécessité d’une prise de conscience collective devant permettre de faire de la protection des droits de tous les hommes dans notre pays une réalité non sans améliorer ainsi chaque jour, notre vivre ensemble.
Retour sur quelques grands actes posés par le Gouvernement…
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a par ailleurs vanté quelques actes actions posées par le Gouvernement Ossouka Raponda cette année qui sont en lien avec les droits humains. Il s’agit de la mise en place de deux numéros verts permettant aux victimes et aux témoins des atteintes aux droits de l’homme de les dénoncer et de les faire cesser. Le 1412 pour ce qui concerne les enfants, et le 1404 pour ce qui est des femmes.
La stratégie de réduction des inégalités femmes/hommes, de la promotion des droits de la femme portée par le gouvernement, a permis de faire adopter par le parlement, le projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes ainsi que les projets de lois portant modification de certaines dispositions du Code pénal et du Code civil adoptés en première lecture à l’Assemblée nationale et présentement en examen au Sénat.
Avec ce nouveau paradigme juridique, le gouvernement entend mieux prévenir, mieux suivre et sanctionner plus sévèrement les atteintes faites aux femmes. Tout en garantissant à ces dernières la pleine jouissance de leurs droits, au même titre que les hommes.