Lancement de la campagne nationale de sensibilisation et de lutte contre les violences en milieu scolaire

Lancement de la campagne nationale de sensibilisation et de lutte contre les violences en milieu scolaire

Madame le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargée des Droits de l’Homme et de l’Egalité des Genres, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a procédé au lancement de la campagne nationale de sensibilisation et de lutte contre les violences en milieu scolaire, dans la matinée du mardi,12 avril 2022 au Complexe scolaire public d’Alibandeng. Un lot d’affiches de sensibilisation à transmettre aux directeurs d’Académies provinciales a été remis par le Ministre de la Justice à sa collègue de l’Education nationale, chargé de la formation civique, Camélia Ntoutoume Leclercq.

Madame le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargée des Droits de l’Homme et de l’Egalité des Genres, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a procédé au lancement de la campagne nationale de sensibilisation et de lutte contre les violences en milieu scolaire, dans la matinée du mardi,12 avril 2022 au Complexe scolaire public d’Alibandeng. Un lot d’affiches de sensibilisation à transmettre aux directeurs d’Académies provinciales a été remis par le Ministre de la Justice à sa collègue de l’Education nationale, chargé de la formation civique, Camélia Ntoutoume Leclercq.

A l’occasion, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme et de l’Egalité des Genres, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a prononcé l’allocution marquant le lancement officiel de la campagne de sensibilisation et de lutte contre les violences en milieu scolaire organisée au profit des directeurs d’établissements primaires et personnel enseignant et d’encadrement.

Cette cérémonie officielle de lancement s’est tenue en présence du Ministre de l’Education nationale, Chargé de la formation civique, Camélia Ntoutoume Leclercq et le Ministre délégué Aubierge Sylvine Ngoma, a permis au Ministre de la Justice de revenir sur le phénomène de la violence en milieu scolaire qui a atteint, ces dernières années, une dimension inquiétante et qui nécessite que des efforts soient conjugués par tous pour parvenir à l’éradiquer.

C’est pour cette raison que, dans le cadre de la campagne nationale de vulgarisation et de sensibilisation sur les nouvelles lois de lutte contre les violences et les discriminations à l’égard des femmes, il nous a paru important de nous préoccuper de cette question des violences à l’école, a indiqué d’entrée le Ministre de la Justice.

Pour que la lutte contre les violences et les discriminations à l’égard des femmes soit réellement efficace, elle doit être menée à tous les niveaux, y compris auprès des plus jeunes, a rappelé le Membre du Gouvernement non sans préciser que plus tôt les jeunes filles sont informées de leurs droits et des mécanismes dont elles disposent pour faire respecter et faire cesser toute forme de violences dont elles seraient victimes, mieux elles seront préparées à les défendre et à les dénoncer.

Tout comme elle a tenu à rappeler que plus tôt les jeunes garçons seront édifiés sur les comportements interdits et punis par les lois et règlements de notre pays, plus ils seront respectueux des droits des femmes et seront à même d’éviter de tomber dans une spirale de violences, une fois arrivés à l’âge adulte.

La présente campagne conduite en collaboration avec le Ministère de l’Education nationale, chargé de la Formation civique, vise à attirer l’attention des apprenants sur la nécessité de prohiber toute forme de violences, notamment à l’égard des jeunes filles tout en appelant à la responsabilité et à l’implication des enseignants et des éducateurs dans cette lutte au bénéfice d’un meilleur vivre-ensemble ainsi que cela est prôné par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Il s’agit plus particulièrement pour les enseignants et parents en même temps de travailler à ce que les enfants soient des citoyens modèles, respectueux des lois  du Gabon, et surtout, respectueux des droits des autres. Car, la violence n’a pas droit de cité, dans nos écoles et dans nos lycées.

Elle a par ailleurs demandé aux enseignants et aux responsables d’établissements, de rappeler aux apprenants que toute forme de harcèlement, moral ou sexuel, toute forme de violence, physique, sexuelles, morale ou psychologique, toute forme de discrimination est une infraction punie par les lois du Gabon et que les auteurs de telles infractions sont passibles de sanctions pénales pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement.

Un lot d’affiches de sensibilisation à transmettre aux directeurs d’Académies provinciales a été remis à titre symbolique par le Ministre de la Justice à sa collègue de l’Education nationale, chargé de la formation civique, Camélia Ntoutoume Leclerc.

Notons que les formations sont assurées par deux Magistrats dont le Vice-Président du Tribunal et le Procureur Adjoint près le Tribunal de première instance de Libreville.

Le mercredi, 13 avril 2022, les Membres du Gouvernement se sont rendus au Lycée Paul Indjendjet Gondjout où les enseignants du second degré ont également été outillés dans le cadre de loi portant élimination des violences faites aux femmes.