Journée internationale des Droits de l’Homme : Plaidoyer en faveur de la construction d’un cadre commun

Le Gabon, à l’instar des pays du monde, a célébré le vendredi 10 décembre 2021, la journée internationale des Droits de l’Homme, sous le thème : “L’égalité”. Un thème qui, selon la ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, vise à rappeler l’obligation qui s’impose à tous les Etats de travailler à la construction d’une société et d’un monde où le racisme, la xénophobie et les discriminations et intolérances qui y sont liées ne doivent pas avoir droit de cité.

Lors de cette célébration, les Etats membres des Nations Unies profitent pour informer le grand public sur des thèmes liés aux enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable ou la santé. Aussi, a dit la ministre de la Justice, “c’est l’occasion pour nous tous, pouvoirs publics et société civile, d’organiser des activités de sensibilisation et de mobiliser les ressources pour une garantie plus effective des droits reconnus à tous les individus“.

Le membre du gouvernement a rappelé les actions menées en faveur de l’égalité entre les citoyens au Gabon, notamment l’adoption par le Parlement et la promulgation le 6 septembre 2021, par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, d’un ensemble de lois en vue de lutter contre les violences et les discriminations à l’égard des femmes en milieux familial et professionnel, de renforcer les mécanismes de garantie d’une égalité réelle entre les hommes et les femmes.

Toujours dans l’amélioration des droits de l’homme du programme dit «Gabon-Egalité», elle a cité dans son discours, ceux qui sont placés dans les centres de détention et dans les prisons du pays. Où le gouvernement travaille à la préservation et à la garantie de leur dignité.

C’est pourquoi, en dépit de la crise économique qui secoue la plupart des Etats du monde, un effort important a été consenti en vue de la réhabilitation et de la réfection de l’ensemble des prisons pour permettre aux détenus de vivre leur incarcération dans des conditions plus humaines. Cette volonté résolue du Gouvernement se traduira, au début de l’année 2022, par la livraison d’une nouvelle détention au sein de la prison centrale de Libreville destinée aux femmes avec des installations plus modernes et plus commodes. A la suite de celle-ci, il sera également livré une nouvelle détention pour les mineurs en conflit avec la loi “, a déclaré Erlyne Antonela Ndembet Damas.

Non sans évoquer les politiques de réinsertion destinées à leur fournir des outils et des compétences qui leur permettront, à la sortie de la prison, de retrouver une place dans la société. Ainsi, elle a mentionné la mise en service des ateliers de menuiserie, de mécanique et de couture qui leur permettront d’acquérir un métier. De même, a-t-elle indiqué, l’organisation au sein des prisons, de programmes de formation et de préparation aux diplômes et examens nationaux avec des résultats particulièrement exceptionnels.

D’ailleurs, la Garde des Sceaux a fait savoir que les activités retenues pour la commémoration de cette édition 2021, est la remise officielle des attestations de fin de formation aux jeunes détenus qui ont participé au Programme «Youthmobile Prison Centrale de Libreville» organisé avec le concours de l’UNESCO et qui a permis à certains jeunes détenus d’acquérir des compétences en matière de programmation et de développement d’applications mobiles.

Le ministre de la Justice a saisi cette occasion pour rendre un hommage appuyé au président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour son leadership affirmé et reconnu sur les questions environnementales et climatiques. Tout en invitant à travailler ensemble à une meilleure connaissance de ces droits à travers les différentes activités de sensibilisation et de promotion qui se dérouleront tout au long de ce mois de décembre et destinées particulièrement aux acteurs institutionnels, aux organisations professionnelles et aux acteurs politiques.