Réforme de la Justice et respect des Droits de l’Homme : Le Gouvernement rassure

L’opinion nationale et internationale a récemment été édifiée sur la réforme de la justice et la volonté des plus hautes autorités d’œuvrer davantage au respect des Droits de l’Homme au Gabon. Face aux animateurs de du programme télévisé, ‘’Face à Vous’’, Erlyne Antonela Ndembet Damas, Ministre de la justice, Garde des Sceaux et Chargé des Droits de l’Homme, a magnifié la réforme de la Justice.

L’émission télévisée gouvernementale, ‘’Face à Vous’’, a reçu le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et Chargé des Droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas le 18 août 2021. Face aux présentateurs de l’émission, Aimé Mannix Mondjo et Marielle Biyogou, le membre du Gouvernement est revenu, avec force, précision et concision, sur les réformes initiées au niveau de son département ministériel.

Elle est revenue sur des réformes qui concernent aussi bien les infrastructures carcérales, notamment les maisons d’arrêt, que les textes de loi relatif aux peines et à leur exécution. En ce qui concerne la surpopulation carcérale, le gouvernement effectue des travaux d’extension des prisons, en attendant la construction des nouvelles structures qui respecteront un peu plus les normes internationales.

Les travaux d’extension qui s’inscrivent dans le droit fil de la volonté des plus hautes autorités du Gabon d’œuvrer davantage en faveur du respect des Droits de l’Homme en République Gabonaise aideront à asseoir encore plus la notoriété du pays auprès des instances internationales, en matière de respect des Droits de l’Homme.

L’autre réforme abordée par le Garde des Sceaux lors des échanges avec les animateurs de l’émission, concerne notamment les délais de détention. Au-delà du fait qu’elle vise le même objectif, cette réforme consistera à la mise en pratique des peines alternatives, contrairement à l’emprisonnement systématique, tel que préconisé dans le système judiciaire Gabonais.

Par l’instauration des peines alternatives à l’emprisonnement, le Code pénal prévoit, dans son chapelet de peines, que l’inculpé ou le prévenu pouvait faire un travail d’intérêt général pour payer sa dette à la société. Une bien belle manière, selon le membre du Gouvernement, de respecter les Droits de l’Homme et de lutter contre la surpopulation carcérale.

La réforme concernant le Juge d’application des peines devrait permettre quant à elle de veiller au respect des conditions de détention, que les délais de détention soient respectés, qu’il n’y ait plus des détenus qui passent des années en prison sans être jugés. Ce sera une juridiction ou un juge qui s’en chargera.