Le Représentant Afrique Centrale de l’OIF chez le Garde des Sceaux

Le jeudi 1er avril 2021, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et chargé des Droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas a reçu à son cabinet de travail, M. Fademba Madakome WAGUENA, Représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie en Afrique Centrale, venu lui présenter ses civilités.

Nommé en décembre 2020, M. Fademba Madakome WAGUENA, Représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie en Afrique Centrale, a présenté ses civilités au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux le 1er avril dernier.

 A l’occasion de l’audience accordée au bras séculier de l’Organisation des Nations unies, les pistes de coopération entre l’Etat Gabonais et l’OIF ont été explorées. Au nombre de celles-ci, la protection des Droits de l’homme.

Sur cette question précise, le Représentant de l’OIF a indiqué que la question des Droits de l’homme est très développée au sein de l’organisation et que des expertises sont disponibles, pour l’accompagnement technique du Gouvernement Gabonais.

M. Kamel, Expert programme OIF, a informé de la disponibilité de l’expertise de l’organisme onusien, pour la préparation des Rapports en vue de l’Examen Périodique Universel (EPU) qui est un mécanisme des Nations Unies permettant de jauger le niveau de protection et de promotion des Droits de l’homme dans les Etats.

 A propos, le Ministre de la Justices s’est réjoui de la démarche de l’OIF et a assuré ses interlocuteurs de l’intérêt qu’accorde le Gouvernement à la question des Droits de l’homme, tout en précisant que l’expertise de l’institution sera sollicitée en temps opportun.

Le deuxième aspect de la collaboration pourrait porter sur la question de l’approche genre. L’expert de l’OIF a porté à l’attention de Madame le Ministre que le Secrétaire Général de l’OIF, Madame Louise MUSHIKIWABO, a mis en place un Fonds dénommé « la Francophonie avec elle ». Ce Fonds  finance des projets et des actions à destination des femmes et des jeunes filles vulnérables. Cinquante-neuf projets ont été financés en 2020. Malheureusement, le Gabon qui abrite le siège de l’organisation en Afrique Centrale n’a pas bénéficié de ce fonds. Le Représentant de l’OIF a souhaité qu’une mobilisation soit faite pour permettre aux associations gabonaises de présenter leurs projets tout  en précisant que l’appel d’offre sera clôturé le 18 mai 2021.  

Appréciant l’initiative, la Ministre en charge des Droits de l’Homme a réitéré l’importance de la question des droits de la femme dans l’action du Gouvernement. En pleine décennie dédiée à la femme, le Gouvernement fait évoluer le corpus juridique du Gabon en octroyant à la femme gabonaise plus de droits et de protection. Elle a rassuré la délégation de l’OIF qu’elle vulgarisera l’information auprès des associations travaillant dans ce secteur pour permettre au plus grand nombre d’y participer.