La Garde des Sceaux fait l’état des lieux de la prison centrale de Libreville

L’arrivée de la Garde des Sceaux à la prison centrale de Libreville, s’inscrivait dans le droit fil de la politique du Gouvernement en matière de formation et de réinsertion des jeunes en milieu carcéral. La condition des jeunes, leur avenir, est au cœur de la stratégie politique du Gouvernement et œuvrer à l’amélioration de la condition de ceux-ci reste une des priorités du Gouvernement, a indiqué d’entrée la Garde des Sceaux.

Aux côtés de Vincenzo Fazzino, Représentant de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) avec qui la Garde des Sceaux a eu à s’entretenir un jour auparavant ; les différents chantiers, en phase de finitions ont été visités.

De la salle multimédia qui reste à améliorer pour recevoir les équipements informatiques dont dispose déjà l’Unesco en vue d’aider les jeunes privés de liberté à s’accommoder aux technologies de l’information et de la communication (TIC), le centre de formation et de réinsertion qui s’étend sur une superficie d’environ 700 m², le constat a été le même : les travaux en vue d’une livraison très prochaines méritent d’être relancés.

Autres structures visitées qui aident à l’épanouissement des personnes privées de liberté à la prison centrale, le centre de préparation aux examens nationaux et d’apprentissage des métiers. Inscrit dans le cadre d’un programme de réinsertion sociale des détenus qui a débuté en 2018, l’établissement pénitentiaire forme les candidats aux examens dont le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), le certificat d’études primaire (CEP), le baccalauréat.

La visite s’est poursuivie au centre de santé de la prison centrale où toutes les dispositions sont prises pour satisfaire les détenus devant bénéficier de soins et autres assistances psychologiques. La menuiserie, les espaces cultivables entretenus selon les normes agricoles par certains détenus, le complexe sportif ont reçu la délégation conduite par la Garde des Sceaux.

Elle a témoigné de l’intérêt qu’elle porte à la condition de jeunes détenus en discutant avec eux dans les salles de cours tout en leur disant que l’échec n’est pas fatal et qu’ils gagneraient à croire en l’avenir et surtout en l’idée de se reconstruire. Et pour ce faire, le soutien de l’Etat Gabonais via la politique de formation, d’éducation et de réinsertion des jeunes en milieu carcéral se poursuivra leur a-t-elle dit.

Avec le concours de l’ensemble des partenaires dont les bras séculiers de l’Organisation des nations unies (ONU), sous la forme voulue d’une coordination gouvernementale, le Gabon saura davantage s’inscrire dans le sillon des pays où la condition du détenu reste une des priorités, a indiqué la Garde des Sceaux tout en précisant que des efforts restent à consentir pour satisfaire au mieux les attentes des personnels et autres ayant droit.

Le commandant de la prison centrale, Alex Steve Ngowet a transmis à qui de droit un état de besoins.